Glossaire

I

L’immunodépression se définit par la baisse des défenses immunitaires de l’organisme entraînant ainsi un risque accru d’infections graves.

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L’immunodépression est une baisse des défenses immunitaires. Elle est à la fois humorale (déficit sérique en immunoglobulines) et cellulaire (altération fonctionnelle des lymphocytes, présentation altérée de l’antigène, mauvaise réponse aux stimuli antigéniques, modification de la répartition des lymphocytes T).

L’immunothérapie est un traitement qui vise à stimuler le système immunitaire pour l’aider à reconnaître et à détruire les cellules tumorales (contrairement à la chimiothérapie qui attaque directement toutes les cellules cancéreuses).

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L’immunothérapie est un traitement qui induit une réaction immunitaire ciblée sur les tumeurs. L’immunothérapie non spécifique est une stimulation générale du système immunitaire en injectant des cytokines stimulatrices ou inhibitrices. L’immunothérapie spécifique consiste à un apport d’anticorps ou d’effecteurs cellulaires spécifiques d’antigènes tumoraux donnant une immunité passive ou active.

Les infections sont définies par une pénétration et prolifération dans le corps d’un micro-organisme invisible à l’œil nu (bactérie, virus), susceptible de provoquer un problème de santé. Une infection peut être locale ou généralisée (septicémie).

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Les infections sont les complications les plus fréquentes de la LLC.
Des infections bactériennes, affectant surtout les voies respiratoires (nez, pharynx et poumons) sont favorisées par une production insuffisante d’anticorps et une baisse des globules blancs. D’autres infections sont dues à une diminution du nombre des lymphocytes T, générée par les traitements de la maladie. Ces infections peuvent être, entre autres, dues à un virus (ceux causant la varicelle et le zona ou encore l’herpès) ou à un champignon (pneumocystose pulmonaire).
Ces infections peuvent nécessiter un traitement pendant de nombreux mois.

Les infirmiers d’Assistance aux Malades Ambulatoires, ou AMA, assurent un suivi spécifique proposé aux patients traités par chimiothérapie. Ils visent à améliorer la sécurité du parcours de soins des patients, détecter les événements survenant au domicile entre les cycles de chimiothérapie et apporter une écoute, soutenir, et répondre aux interrogations des patients le temps de ce suivi.
Ils programment aussi des appels sortants afin d’évaluer les patients à distance et assurer leur sécurité.

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Ils visent à améliorer l’accompagnement des patients traités pour un cancer dans le cadre de leur parcours de soins ville-hôpital. Évaluée en hématologie auprès de patients, l’AMA met en lumière de nouveaux rôles infirmiers au cœur du dispositif de surveillance. De quoi sécuriser et fluidifier les parcours patients, optimiser le temps médical et détecter les événements survenant au domicile entre les cycles de chimiothérapie et maintenir une dose-intensité de traitement efficace.

À l’hôpital ou en libéral, les infirmiers et infirmières assurent les soins de confort et de bien être des malades et exécutent les prescriptions médicales. Ils sont responsables de la prise en charge globale du malade sur le plan physiologique, social et psychologique.

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Personnel soignant responsable de la prise en charge globale du malade sur le plan physiologique, social et psychologique et chargé des soins aux personnes malades, de leur surveillance et de l’administration des traitements prescrits par le médecin. L’infirmier exerce son activité au sein d’un établissement de soin ou en libéral.

Les infirmiers en pratiques avancées, aussi appelés IPA, sont des infirmiers aux compétences élargies. Ils suivent une formation universitaire de 2 années supplémentaires. Ils ont la responsabilité du suivi régulier des patients pour leurs pathologies et peuvent renouveler et adapter des traitements de chimiothérapie, prescrire des examens complémentaires et demander des actes de suivi et de prévention.

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La pratique avancée valide une responsabilité dans les décisions cliniques et thérapeutiques notamment : renouveler, adapter voire prescrire des traitements ou des examens, assurer une surveillance clinique, mener des actions de prévention, de dépistage ou d’éducation. Cette pratique avancée vise un double objectif : améliorer l’accès aux soins ainsi que la qualité des parcours des patients en réduisant la charge de travail des médecins sur des pathologies ciblées.